vagabondages celestes

"Le talent, c'est l'envie de faire quelque chose" Jacques Brel et il a tout dit... On vit dans le monde bizarre de la consommation où penser, c'est commencer a desobeir... Vivre avec les gens ou rester cloitrer chez soi pour continuer à exister et penser que de toute façon, tout continue de tourner sans soi... Mais toi, le soir, quand tu te retrouves chez toi, à quoi penses-tu?... On court après des chimères.

"Je sais depuis déjà que l'on meurt de hasard en allongeant le pas..." Jacques Brel

Partir, c'est un peu comme apprendre à mourrir, on quitte conjoints, amants, amis, familles, ceux que l'on aime pour aller découvrir le monde parce que le monde tourne et on veut tourner avec lui...On aime... Rouler dans des bus déglingués, courrir sur l'asphalte, manger comme des bébés, vivre la vie qu'il nous ait donné de vivre mais la grande question est qu'est ce que je fous là... Un vagabond céleste parmi tant d'autres, de ceux qui errent dans l'existence sans repères, avec détachements, à la recherche, toujours en quête de... toujours assoifés, jamais rassasiés.

Partir, c'est apprendre à mourrir ou ne pas partir, c'est mourrir un peu, tel est la question...

Au hasards des rues,  je marche vers l'inconnu, je me ballade et j'erre, je suis ouvert... tendu entre ciel et terre à la recherche de cette atmosphére. L'air pénètre dans mes poumons. Je suis en vie, je suis libre... et je respire... Et je cours... Je cours à perdre haleine vers ce qui m'appartient... je cours sans jamais le rattraper... La vie est en moi, la vie est a moi...

Tout à coup, le ciel s'obscurcit, le tonerre gronde et la pluie se met à tomber à grosse goutte... Toc, toc, toc, le bruit de la pluie sur la table du bar... La vie est partout. Dans le bruit, dans le silence, dans la nuit et dans la nuit et dans l'absence...

Les années passent, les saisons meurent et je demeure.